Le curry japonais, ou karē raisu, est un plat réconfortant, simple à préparer et très adaptable. Je vous propose ici une méthode claire pour le réaliser chez vous, avec un roux maison et des astuces pour obtenir une sauce onctueuse et savoureuse. 😊
En un coup d’œil :
Je vous guide vers un karē maison onctueux et adaptable avec un roux fait maison et des oignons caramélisés — pour un dîner réconfort 🍛.
- Roux : 50 g d’huile + 50 g de farine + 20 g de poudre de curry, à ajouter par petites touches pour doser l’épaisseur.
- Oignons au feu moyen-doux 10–20 min, remuez souvent et déglacez avec 1 c. à s. d’eau si ça accroche.
- Consistance : trop liquide ➜ ajouter du roux et réduire 5–10 min ; trop épaisse ➜ rallonger au bouillon chaud.
- Variantes 🌱 : tofu/pois chiches pour végétal, roux à la fécule de maïs ou farine de riz pour une version sans gluten.
- Service 😋 : nappez sur riz blanc et ajoutez des pickles fermentés (fukujinzuke, takuan) ; encore meilleur le lendemain.
Ingrédients nécessaires pour un curry japonais maison
Pour démarrer, rassemblez des ingrédients faciles à trouver. Vous pouvez adapter les quantités selon le nombre de convives et vos préférences.
- 400 g de viande : bœuf, poulet ou agneau (ou substituts végétariens).
- 2 oignons moyens, coupés en dés.
- 2–3 carottes, coupées en rondelles.
- 2–3 pommes de terre, coupées en cubes.
- 50 cl de bouillon de bœuf ou d’eau.
- Huile végétale pour la cuisson.
- Roux de curry : 50 g d’huile végétale, 50 g de farine, 20 g de poudre de curry (de préférence curry japonais comme la poudre S&B ou un mélange maison).
Le roux est la base de la sauce : il apporte corps et liant. Vous pouvez aussi utiliser un bloc de roux du commerce si vous manquez de temps.
Étapes de préparation du curry japonais maison
Étape 1 : Préparation des ingrédients
Commencez par éplucher et couper tous les légumes : oignons, carottes et pommes de terre. Coupez la viande en morceaux réguliers pour une cuisson homogène.
Organisez vos ingrédients près du plan de travail. Avoir tout à portée de main facilite le passage d’une étape à l’autre et évite de surcuire certains éléments.
Étape 2 : Cuisson des oignons
Chauffez un filet d’huile végétale dans une grande poêle ou une casserole à fond épais. Ajoutez les oignons et faites-les revenir à feu moyen.
Visez une cuisson lente : laissez-les devenir translucides, puis légèrement dorés afin de développer des notes sucrées. Une bonne caramélisation donnera une base aromatique profonde à votre curry.
Étape 3 : Dorer la viande
Ajoutez les morceaux de viande dans la casserole. Saisissez-les à feu vif pour les dorer sur toutes les faces ; cela permet de sceller les jus et de préserver la texture.
Ne surchargez pas la poêle : si nécessaire, faites dorer en plusieurs fois. La viande doit afficher une belle coloration sans être cuite entièrement à cette étape.
Étape 4 : Ajout des légumes et du liquide
Incorporez les carottes et les pommes de terre. Versez ensuite le bouillon de bœuf ou l’eau jusqu’à couvrir partiellement les ingrédients — environ 50 cl selon la taille de la casserole.
Portez à ébullition puis réduisez le feu pour un mijotage doux. Laissez cuire 15 à 20 minutes, jusqu’à ce que les légumes soient tendres sans se défaire.
Étape 5 : Intégration du roux de curry
Préparez le roux en mélangeant 50 g d’huile végétale et 50 g de farine, puis incorporez 20 g de poudre de curry. Chauffez doucement pour obtenir une pâte homogène.
Ajoutez le roux progressivement, morceau par morceau, en remuant pour le dissoudre uniformément. Laissez mijoter encore 5 à 10 minutes pour que la sauce épaississe et que les saveurs se lient.
Ajustements pour la consistance de la sauce
La texture de la sauce est un point clé : elle doit être onctueuse sans être pâteuse ni trop liquide. Voici comment corriger la consistance en cours de cuisson.
Si la sauce vous semble trop fluide, ajoutez un peu plus de roux ou réduisez le liquide à petit feu. À l’inverse, si elle est trop épaisse, rallongez avec du bouillon chaud ou un peu d’eau.

Le tableau ci-dessous récapitule les signes à observer et les actions à entreprendre pour ajuster la consistance.
| Consistance | Symptôme | Action recommandée |
|---|---|---|
| Très liquide | Sauce qui nappe peu, coule rapidement | Ajouter des morceaux de roux et laisser réduire 5–10 min |
| Idéale | Sauce onctueuse qui couvre la cuillère | Maintenir à feu doux et servir |
| Trop épaisse | Sauce pâteuse ou grains visibles | Rallonger avec bouillon chaud ou eau, puis réchauffer doucement |
Variantes et adaptations
Options végétariennes
Pour une version sans viande, remplacez la protéine par du tofu ferme, du tempeh ou un assortiment de légumes racines plus généreux. Les légumineuses comme les pois chiches fonctionnent aussi bien pour apporter du corps.
Adaptez la cuisson des légumes selon leur fermeté : certains légumes demandent moins de mijotage, d’autres plus. Ajoutez le tofu en fin de cuisson pour qu’il garde sa texture.
Retrouvez d’autres recettes et astuces pour varier vos accompagnements et substitutions.
Version sans gluten
Si vous évitez le gluten, préparez le roux avec de la fécule de maïs diluée dans un peu d’eau froide ou utilisez de la farine de riz à la place de la farine de blé. Ajoutez la fécule en petite quantité et chauffez jusqu’à épaississement.
Pensez également à vérifier la poudre de curry et autres condiments : certains mélanges commerciaux ou sauces contiennent des agents épaississants ou du gluten caché. Préférez des ingrédients clairement étiquetés sans gluten.
Ingrédients secrets pour enrichir le goût
Quelques touches secondaires transforment un bon curry en plat mémorable. Des ingrédients doux ou acidulés apportent de la profondeur et équilibrent les épices.
Parmi les options les plus efficaces : une cuillère de miel pour une rondeur sucrée, une pomme râpée pour une acidité fruitée, du gingembre et de l’ail pour du piquant aromatique, et un trait de jus de citron pour rafraîchir la sauce.
Vous pouvez aussi jouer avec des condiments umami : une touche de sauce soja, un peu de concentré de tomate ou même un soupçon de cacao amer pour des notes complexes. Ces ajouts doivent rester discrets pour ne pas masquer l’esprit du plat.
Technique de caramélisation des oignons
La caramélisation des oignons est un levier de saveur puissant. Cuits lentement, les oignons développent des sucres caramélisés qui enrichissent la base aromatique du curry.
Faites revenir les oignons à feu moyen-doux, en remuant régulièrement, jusqu’à ce qu’ils prennent une couleur dorée et dégagent un parfum sucré. Si les oignons accrochent, ajoutez une cuillère d’eau pour déglacer et poursuivre la cuisson sans brûler.
Évitez un feu trop vif : la température contrôlée permet des réactions de Maillard régulières et évite l’amertume. Une patience de 10 à 20 minutes récompense toujours le goût final.
Service du curry japonais
Servez le curry chaud, nappé généreusement sur du riz blanc vapeur ou du riz à sushi pour respecter la tradition du karē raisu. Le contraste entre la sauce épaisse et le riz léger est l’une des grandes forces du plat.
Pour varier les plaisirs, vous pouvez proposer des nouilles épaisses ou du riz complet pour une version plus rustique. Des pickles fermentés japonais, comme les fukujinzuke ou takuan, apportent une note acidulée qui tranche agréablement avec la richesse de la sauce.
Ce plat se prête parfaitement au partage en famille. Il se conserve bien et gagne souvent en goût le lendemain : réchauffez doucement pour préserver la texture et répartissez la sauce uniformément.
Bon, maintenant que vous avez la méthode et les options, lancez-vous ! Je suis convaincue que ce karē maison deviendra l’un de vos plats réconfort favoris. 🍛
